États-Unis : le suspect de l'attentat de New York semble avoir agi seul

L'auteur présumé de l'attentat à Chelsea aurait également posé quatre autres bombes
L'auteur présumé de l'attentat à Chelsea aurait également posé quatre autres bombes © KENA BETANCUR / AFP
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avec AFP , modifié à
D'après les investigations du FBI, l'auteur présumé de l'attentat de Chelsea aurait agit sans connexions avec un mouvement extrémiste.

L'auteur présumé de l'attentat dans le quartier de Chelsea à New York le 17 septembre semble avoir été un élément isolé, sans connexions avec un quelconque mouvement extrémiste, a déclaré mardi le directeur du FBI, James Comey.

Aucune menace d'une nouvelle attaque. "Pour l'instant, nous ne voyons aucune indication d'une cellule plus importante, ou d'une menace d'une nouvelle attaque", a déclaré le chef de la police fédérale devant la commission de la Sécurité intérieure du Sénat américain. L'auteur présumé de l'attentat qui a fait 29 blessés légers le samedi 17 septembre à Manhattan, Ahmad Khan Rahami, 28 ans, a été arrêté par la police deux jours après l'explosion.

Il a été inculpé notamment d'utilisation d'armes de destruction massive. Outre l'attentat de New York, il est également soupçonné d'avoir posé pendant ce même week-end quatre bombes de fabrication artisanale, dont deux ont explosé.

Le FBI avait enquêté sur le suspect en 2014. Né en Afghanistan et naturalisé Américain, Rahami était retourné plusieurs fois en Afghanistan et au Pakistan. Le FBI avait enquêté sur lui en 2014, après avoir été alerté par son père, mais n'avait pas trouvé d'indice de radicalisation ou de sympathies pour l'extrémisme. 

Le nombre d'Américains partis en Syrie a chuté. Selon le directeur du FBI, il y a actuellement un ralentissement des ouvertures d'enquête aux États-Unis pour des liens supposés avec le groupe État islamique, même s'il y a encore au total un millier de procédures en cours. "J'espère que cela va baisser mais cela n'a pas encore diminué", a-t-il déclaré. En revanche, a-t-il rappelé, le nombre d'Américains ou résidents américains partant rejoindre l'EI en Syrie ou en Irak, a baissé de manière importante. Ce nombre est tombé de "8 à 10" par mois à "un ou zéro" par mois aujourd'hui, a-t-il dit.