La popularité du président américain Joe Biden est en chute libre depuis plusieurs mois. 1:26
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Alexis Guilleux (correspondant aux États-Unis), édité par Romain Rouillard , modifié à
Dans 100 jours, les Américains seront de nouveau appelés aux urnes pour les "midterms", autrement dit les élections de mi-mandat qui permettent de renouveler la chambre des représentants mais aussi un tiers des 100 sièges du Sénat. Un scrutin qui s'annonce délicat pour Joe Biden, dont la popularité s'effrite.

Les élections de mi-mandat aux États-Unis trottent forcément dans la tête de Joe Biden. A 100 jours du scrutin, le président américain affiche une popularité chancelante. Depuis un an, les enquêtes d'opinion lui sont très défavorables. 

Aujourd'hui, seulement 38% des Américains approuvent sa politique, la faute, en grande partie, à une inflation record, au plus haut depuis 40 ans. Cela fait maintenant plusieurs mois qu'une vague républicaine est annoncée lors de ces "midterms" de novembre. Elle devrait permettre au Parti conservateur de reprendre le contrôle du Congrès.

Néanmoins, aux Etats-Unis, les élections de mi-mandat s'avèrent toujours très difficiles pour le pouvoir en place. Barack Obama et Donald Trump avaient perdu leur majorité deux ans après leur arrivée à la Maison-Blanche. Et pourtant, à 100 jours des élections, il y a encore un peu d'espoir côté démocrate.

La mobilisation de l'électorat démocrate : un facteur clé 

D'abord parce que le prix de l'essence chute, après avoir atteint des sommets début juin, et soulage le portefeuille des Américains. Joe Biden peut également se réjouir d'avoir obtenu des victoires politiques ces derniers jours, notamment le ralliement d'un sénateur centriste prêt à voter un grand plan d'investissement pour faire baisser le prix des médicaments et lutter contre le réchauffement climatique.

Mais il existe toujours une grande inconnue autour de la mobilisation de l'électorat démocrate après les récentes décisions de la Cour suprême sur le port d'armes et l'avortement. La Maison-Blanche insiste depuis plusieurs semaines sur la nécessité d'avoir des élus progressistes au Congrès pour protéger les droits des Américains.