Publicité
Publicité

Espagne : crise politique après l’arrêt de la Vuelta et les propos de Pedro Sanchez contre Israël

Charles Bouchain . 1 min

La 21ème et dernière étape de la Vuelta 2025 a été stoppée, suite à des manifestations pro-palestiniennes à Madrid qui ont vite débordé en heurts avec la Guardia Civil. Le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez a soutenu ces actions, tandis que l'opposition de droite a déploré l'image renvoyée par l'Espagne.

La Vuelta, le tour d'Espagne cycliste, s'est achevé de manière chaotique. La dernière étape a été interrompue par une centaine de milliers de manifestants pro-palestiniens qui ont protesté contre la présence de l'équipe Israël Premier-Tech.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des débordements similaires ont été observés pendant les trois semaines de course. Ces actions sont justifiées, voire encouragées par le gouvernement espagnol, dominé par les socialistes. Et cela ouvre une crise diplomatique entre Madrid et l’État hébreu.

Pedro Sanchez a créé la polémique en déclarant son admiration pour les manifestants pro-palestiniens qui ont empêché le Tour d'Espagne d'aller à son terme dans la capitale. Le Premier ministre espagnol a récidivé ce lundi 15 septembre en exigeant l'exclusion d'Israël des événements sportifs et culturels comme l'Eurovision. "Pourquoi la Russie a été expulsée après l'invasion de l'Ukraine ? Mais pas Israël après l'invasion de Gaza", a-t-il publiquement demandé.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des sanctions prises contre Israël

À cette volonté de boycott s'ajoute des sanctions commerciales contre Israël. Son gouvernement a annulé ce 15 septembre un contrat de près de 700 millions d'euros pour des lance-roquettes de conception israélienne. Une attitude hostile envers l'Etat hébreu qui indigne l'opposition de droite.

Le secrétaire général du Parti Populaire a accusé Pedro Sanchez d'avoir encouragé la violence : "C'est bien sûr une irresponsabilité que personne n'a jamais vue chez aucun Premier ministre d'aucune démocratie moderne. Sánchez veut mettre la cause palestinienne au premier plan en Espagne pour couvrir les affaires de corruption qui touchent son entourage familial, son parti et son gouvernement et qui coïncide politiquement en ce moment", a-t-il accusé.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Indignation également du côté de la police espagnole. Les principaux syndicats réclament la démission du délégué du gouvernement à Madrid pour avoir mis en danger les policiers. 22 d'entre eux ont été blessés à Madrid.