Emmanuel Macron accusé par une partie de la presse conservatrice italienne de vouloir peser sur l'élection du pape
À quelques jours du conclave, le mercredi 7 mai, une polémique enflamme la presse italienne : Emmanuel Macron est accusé d’ingérence dans le choix du prochain pape. Selon plusieurs journaux conservateurs, le président français aurait manœuvré en coulisses pour favoriser un cardinal français.
Alors que le conclave, qui se tiendra le 7 mai prochain, approche à grands pas, une polémique venue d’Italie enfle autour du président français. Emmanuel Macron chercherait-il à influencer l’élection du prochain pape ? C’est la question que soulève une partie de la presse transalpine, notamment plusieurs titres conservateurs qui accusent ouvertement le chef de l’État d’ingérence.
Le président aurait discrètement manœuvré à Rome
"C’est de l’interventionnisme digne d’un roi Soleil moderne", s’agace Il Tempo. La Verità ironise sur la grandeur de notre président qui ne connaîtrait pas de limites, tandis que Libero va jusqu’à prêter à Emmanuel Macron "l’ambition d’entrer par la fenêtre de la chapelle Sixtine". Selon ces journaux, le président aurait discrètement manœuvré à Rome, en marge des funérailles du pape François, lors de deux repas particulièrement scrutés.
Le premier a eu lieu avec Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant’Egidio, figure influente dans les cercles catholiques. Le second s’est déroulé avec plusieurs cardinaux français, dont Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille. Ce dernier serait le candidat favori du président français. S'il parvenait à élever son cardinal favori au trône pontifical, le chef de l'État français retrouverait instantanément du poids au niveau international, analyse Libero, qui soupçonne également Emmanuel Macron d'agir par antagonisme personnel avec la Présidente du Conseil des ministres d'Italie. "C'est une manœuvre de l'extrême droite italienne, le président d'une République laïque ne se mêle pas de l'élection du pape", assure l'entourage du président de la République. "Le Vatican mérite mieux que ces vaines polémiques", a ajouté, de son côté, un proche du chef de l'État.