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Droits de douane : victoire écrasante des États-Unis sur l'Union européenne

Sébastien Le Belzic . 1 min

Un accord commercial a été trouvé ce week-end entre les États-Unis et l'Union européenne. Le deal permet à Washington de taxer à 15% les produits européens entrant sur son sol. En échange de quoi, l'UE a promis d'investir massivement aux USA et d'augmenter ses achats de carburants américains. Un deal asymétrique, pour la plus grande victoire de Donald Trump.

À cinq jours de la date fatidique fixée par Washington, les États-Unis et l'Union européenne ont finalement trouvé un accord autour des droits de douane souhaités par Donald Trump. À partir du 1er août, les produits du Vieux Continent seront taxés à hauteur de 15%, soit moitié moins que la menace que brandissait le locataire de la Maison-Blanche, qui souhaitait mettre des taxes à hauteur de près de 30%. 

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Un chantage américain efficace

Si les deux partis se félicitent, ce sont bien les États-Unis qui sortent grands gagnants de cet accord commercial. En échange de droits de douane limités à 15% minimum sur les produits européens vendus aux États-unis, l'Europe s'engage en effet à acheter pour 750 milliards de dollars d'énergie aux États Unis du gaz et du pétrole et investir 600 milliards de dollars supplémentaires outre-Atlantique.

Le chantage américain a donc fonctionné, l'Europe a cédé et Donald Trump se frotte les mains. "Je pense que c'est bien d'être parvenu à un accord au lieu de jouer à des jeux. Je vous laisserai le dire, mais je pense que c'était le meilleur deal de tous les temps", a assuré le président américain face aux journalistes. 

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Pression de l'Italie et de l'Allemagne

Et il faut dire qu'il s'agit bien du meilleur deal... mais pour les États-Unis. Le pire a été évité en revanche du côté de l'Union européenne. Près de six mois de négociations très tendues ont été nécessaires pour parvenir à cet accord, sous la pression notamment de l'Italie et de l'Allemagne, en première ligne avec Ursula von der Leyen dans ces négociaions. La présidente de la Commission européenne qui semblait dans ses petits souliers dimanche en Écosse lors de ce face-à-face avec un Donald Trump plus triomphant que jamais.