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Océane Théard, édité par Gauthier Delomez avec AFP , modifié à
La tension à la frontière russo-ukrainienne est toujours d'actualité, et les États-Unis s'attendent à une invasion russe "à tout moment". Sur place, la vie s'organise tant bien que mal, comme le raconte une Française expatriée à Kiev qu'Europe 1 a pu contacter. Chloé songe à "se mettre au calme" au cas où la situation s'aggraverait.

Comment la vie s'organise-t-elle en Ukraine, alors que le monde occidental alerte sur le risque d'invasion du pays par son voisin russe ? Europe 1 a contacté Chloé, une Française qui vit à Kiev depuis trois ans, et qui s'interroge sur la suite que peut prendre ce conflit. "Dans les dernières 48 heures, (les autorités) ont un peu éventualisé toutes les situations, en me demandant s'il fallait que j'aille juste en Moldavie, passer la frontière et attendre quelque temps que ça se calme, ou de rentrer en France", explique-t-elle au micro d'Europe 1.

Les médias américains évoquent une attaque mercredi

La Française reste sereine malgré la situation. "J'ai une amie à Berlin, donc je me suis dit que j'allais prendre un avion et me mettre un peu au calme", précise-t-elle. L'expatriée affirme que les informations "les plus alarmistes" proviennent des médias américains, "qui ont dit qu'ils (les Russes) allaient attaquer mercredi. Ça crée vraiment un climat pas très confortable", témoigne Chloé sur Europe 1.

Toutefois, "la vie au quotidien est à peu près équivalente à chaque jour de la vie", confie-t-elle, "tout le monde est dehors à boire son café, comme n'importe quel dimanche".

Washington craint une invasion russe "à tout moment"

L'expatriée partage son hésitation quant à la planification de son départ possible du territoire ukrainien. "Je me suis dit que je partais dans deux semaines, mais si ça s'envenime et qu'on part dans un conflit armé, évidemment je vais rester dehors. Je ne sais pas, je me suis juste un peu dit qu'on va s'écarter de ça pendant quelque temps, et voir si ça se calme."

En fin d'après-midi, Joe Biden et Volodymyr Zelensky ont convenu de poursuivre "diplomatie" et dissuasion" face à Moscou, alors que Washington craint toujours une invasion russe "à tout moment". À la veille de son déplacement à Kiev, puis à Moscou, le chancelier allemand Olaf Scholz a également prévenu que les sanctions occidentales à l'égard de la Russie prendraient effet "immédiatement" en cas d'invasion de l'Ukraine par Moscou.