Cessez-le-feu à Gaza : avant la libération des otages, les Israéliens partagés entre soulagement et appréhension
Quelques heures après le début du cessez-le-feu à Gaza, les Israéliens retiennent leur souffle. Le Hamas à jusqu'à lundi pour commencer la libération des derniers otages retenus dans le territoire palestinien. L'inquiétude est forte autour de l'état dans lequel vont revenir les vivants, mais aussi les otages morts durant les deux ans de captivités.
Après le début du cessez-le-feu à Gaza, les Israéliens retiennent leur souffle. Les habitants de l'État hébreu attendent avec impatience et appréhension le retour des otages, dont une vingtaine serait encore en vie. Le Hamas dispose en tout et pour tout de 72 heures pour libérer les premiers Israéliens encore retenus en captivité. Un délai considérable, alors que les incidents restent possibles.
Mais l'appréhension concerne surtout l’état physique et psychologique dans lequel les vingt captifs encore en vie seront libérés après deux ans de mauvais traitements, de privations, d’humiliations et de tortures, notamment pour les otages qui étaient soldats au moment de leur capture.
Des dépouilles introuvables ?
Les meilleurs experts médicaux du pays, des psychologues spécialisés seront mobilisés. L'appréhension porte également sur les corps des captifs morts en détention, le Hamas s'est engagé à les restituer, mais l'organisation terroriste est parvenue, semble-t-il, à convaincre pendant les négociations qu'elle n'était pas en mesure de retrouver l'ensemble des dépouilles.
Les familles concernées n'ont à ce stade aucune certitude. Autre motif d'inquiétude, Israël devra de son côté libérer près de 2.000 détenus, dont 250 terroristes condamnés à perpétuité pour avoir pris part à des meurtres et à des attentats. Pour l'heure, sur le terrain, le premier redéploiement des troupes israéliennes dans la bande de Gaza a déjà été effectué, permettant le retour à Gaza-ville et dans le nord du territoire de plusieurs milliers de Palestiniens.