Centrale de Zaporijjia en Ukraine : Biden, Macron et Scholz appellent à la «retenue»

Emmanuel Macron et d'autres dirigeants européens appellent à l'envoi "rapide" d'experts de l'AIEA autour de la centrale de Zaporijjia.
Emmanuel Macron et d'autres dirigeants européens appellent à l'envoi "rapide" d'experts de l'AIEA autour de la centrale de Zaporijjia. © MATEUSZ WLODARCZYK / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les dirigeants américain, français, allemand et britannique ont appelé dimanche à la "retenue" autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe et réclamé l'envoi "rapide" d'experts de l'AIEA sur place. Le spectre de Tchernobyl est dans toutes les têtes.

Les dirigeants américain, français, allemand et britannique ont appelé dimanche à la "retenue" autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par l'armée russe. 

Les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ainsi que le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre Boris Johnson, qui se sont entretenus au téléphone, ont aussi demandé l'envoi "rapide" sur place d'une mission des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon le porte-parole d'Olaf Scholz.

Le spectre de Tchernobyl

La recrudescence des combats autour de cette centrale nucléaire du sud de l'Ukraine - les deux belligérants se rejetant mutuellement la responsabilité des attaques - a fait resurgir le spectre d'une catastrophe pire que celle de Tchernobyl. Vendredi, la présidence française a affirmé que le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine avait accepté que les inspecteurs de l'AIEA fassent une visite d'inspection à la centrale.

Le chef de l'État russe a en outre accepté que cette équipe internationale "passe par l'Ukraine" et non par la Russie, ce qu'il exigeait auparavant, a précisé la présidence française. Lors de leurs entretiens dimanche, les quatre dirigeants occidentaux ont également "convenu que le soutien à l'Ukraine dans sa défense contre l'agression russe serait maintenu".