Bruxelles veut un retour à un fonctionnement "normal" de Shengen d'ici fin 2016

La macédoine a décidé de fermer sa frontière avec la Grèce.
La macédoine a décidé de fermer sa frontière avec la Grèce. © AFP
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avec AFP , modifié à
De plus en plus d'Etats européens empêchent le passage de leur frontière. La Commission européenne souhaite un retour à la libre circulation à la fin de l'année.

Depuis plusieurs jours, de nombreux Etats européens ont rétabli le contrôle aux frontières bloquant des milliers de migrants désireux de se rendre en Allemagne, Suède ou au Royaume-Uni. C'est le cas de la Macédoine, pour sa frontière avec la Grèce mais aussi de la Belgique craignant l'arrivée massive de migrants en provenance de Calais alors que la "jungle" est en cours de démantèlement.  Dans ce contexte explosif, la Commission européenne a dévoilé vendredi sa feuille de route vers un retour à un fonctionnement "normal" de l'espace de libre circulation de Schengen "d'ici la fin 2016", tout en avertissant que l'effondrement du système coûterait des milliards d'euros à l'Union européenne (UE).

700 millions. La Commission européenne a proposé mercredi de dégager une nouvelle enveloppe budgétaire de 700 millions d'euros sur trois ans pour faire face aux besoins humanitaires des pays de l'UE, dont certains comme la Grèce sont débordés.

Trois objectifs. "L'objectif" de la commission européenne "serait de lever tout contrôle aux frontières intérieures d'ici décembre, pour que l'on puisse revenir à un fonctionnement normal de l'espace Schengen d'ici fin 2016", indique l'exécutif européen dans un communiqué qui définit trois priorités : la gestion de la frontière extérieure de la Grèce, la fin de la politique du "laisser-passer" et une approche européenne coordonnée.