Brésil : 14 morts à Rio dans des opérations de la police et de l'armée

Les opérations de police et de l'armée visaient des trafiquants de drogue. (Photo d'illustration)
Les opérations de police et de l'armée visaient des trafiquants de drogue. (Photo d'illustration) © AFP
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avec AFP , modifié à
Les opérations de police et de l'armée, qui se sont déroulées dans des favelas et en banlieue de Rio de Janeiro, visaient des trafiquants de drogue.

Au moins 14 personnes ont été tuées lundi lors d'opérations de la police et de l'armée contre des trafiquants de drogue dans des favelas et en banlieue de Rio de Janeiro, ont annoncé l'armée et la presse.

Le commandement militaire chargé de la sécurité a fait état de la mort de huit personnes lors d'une intervention de ses forces dans un complexe de favelas, tandis que l'agence de presse officielle Agencia Brasil rapportait la mort de six membres de gangs présumés, après une course-poursuite à Niteroi, ville située en face de Rio.

Plus de 4.000 soldats déployés. "Il pourrait y avoir davantage de morts", a déclaré le commandement, en référence à l'opération menée à l'aube dans les favelas de Alemao, Penha. Quelque 4.200 soldats, soutenus par des véhicules blindés et des avions, ont pénétré dans les complexes de favelas, des zones d'habitat très défavorisées contrôlées par des trafiquants de drogue lourdement armés. Les soldats ont levé les barrages érigés par les gangs, et contrôlaient les véhicules et résidents. En outre, ils "ont distribué des tracts demandant à la population de coopérer", a indiqué le commandement militaire dans son communiqué.

Une course-poursuite en pleine heure de pointe. Un bus a été incendié à Alemao après une brève manifestation. Par ailleurs, six hommes lourdement armés, présumés être membres de gangs, ont été tués par la police après une course-poursuite lundi matin à Niteroi, ont annoncé l'agencia Brasil et le site G1. La course-poursuite, en pleine heure de pointe, près d'un des plus grands ponts menant à Rio, a provoqué le chaos dans la circulation. L'armée a été chargée de la sécurité à Rio de Janiero il y a six mois en raison de la multiplication des violences et de l'inefficacité de la police à lutter contre les gangs de narcotrafiquants.