Publicité
Publicité

Boualem Sansal : dans un contexte de tensions entre Paris et Alger, l'écrivain franco-algérien fixé sur son sort ce mardi

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min

Boualem Sansal sera bientôt fixé sur son sort. Sept mois après son arrestation par les autorités algériennes, l'écrivain franco-algérien, accusé par Alger d'avoir porté atteinte à la sécurité de l'État, encourt dix ans de prison ferme et une amende d'un million de dinars. Tout cela a été requis lors d'un procès expéditif qui s'est tenu fin juin.

C'est une sentence qui pourrait mettre en danger sa vie. Âgé de 80 ans et atteint d'un cancer grave, Boualem Sansal sera bientôt fixé sur son sort. L'écrivain est accusé par Alger d'avoir porté atteinte à la sécurité de l'État. Il encourt dix ans de prison ferme et une amende d'un million de dinars. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Il ne faudrait pas avoir un excès d'optimisme"

Alors, le gouvernement français tempère et veut éviter à tout prix une nouvelle escalade des tensions entre Paris et Alger, tout en réclamant sa libération immédiate et sans conditions. Dans l'entourage de l'écrivain, si les membres de son comité de soutien gardent espoir, certains rappellent qu'il s'agit d'un procès politique. 

"Nous avons des signaux encourageants mais pas suffisants, c'est un régime complètement imprévisible, il ne faudrait pas avoir un excès d'optimisme", explique un proche. Il faut dire que, dans un contexte de tensions extrêmes entre la France et le gouvernement d'Abdelmadjid Tebboune, l'écrivain franco-algérien incarne surtout, depuis plus de six mois, la figure vivante du rapport de force entre les deux pays. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ultime recours envisagé par le quai d'Orsay en cas de condamnation : une grâce présidentielle qui pourrait être accordée par Abdelmadjid Tebboune, le 5 juillet, jour de la fête de l'indépendance en Algérie. Un acte politique qui sonnerait comme une main tendue au gouvernement français, près d'un an jour pour jour après le début de l'escalade.