Boris Boillon, l’ancien ambassadeur controversé, réintégré au Quai d’Orsay

Boris Boillon en 2011 à Tunis.
Boris Boillon en 2011 à Tunis. © FETHI BELAID / AFP
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J.R. , modifié à
Ce proche de Nicolas Sarkozy avait été interpellé avec 350.000 euros en liquide sur lui en 2013. 

Son passage à l’ambassade de Tunisie avait provoqué la polémique. Boris Boillon, l’ancien ambassadeur controversé et proche de Nicolas Sarkozy, a réintégré le ministère des Affaires étrangères après avoir travaillé dans le privé, selon les informations du Figaro en date de jeudi. Le diplomate de 47 ans a été "envoyé en renfort jusqu’à la fin de l’année auprès de notre délégation aux Nations unies", a affirmé au quotidien national un cadre du Quai d’Orsay.

Des manifestations contre lui en Tunisie en 2011. Boris Boillon a été un proche de Nicolas Sarkozy pendant de nombreuses années. Il avait été conseiller de l’ex-président lors de son passage à l’Elysée, avant d’être nommé ambassadeur de France en Irak en juillet 2009. En janvier 2011, il avait pris la tête de la délégation française en Tunisie où il s'était fait remarquer par ses outrances. Des centaines de manifestants avaient réclamé en février 2011 son départ pour dénoncer un "manque de diplomatie" et "l’agressivité" de l’ambassadeur. Boris Boillon avait finalement dû présenter ses excuses, avant d’être remplacé en août 2012.

Interpellé avec 350.000 euros en liquide. L’ex-ambassadeur avait à nouveau défrayé la chronique à l’été 2013, quand il avait été interpellé par la douane à la gare du Nord avec 350.000 euros en liquide. Son nom a également été cité dans l’enquête sur un possible financement libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.