Biden 1:14
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le président américain Joe Biden a annoncé une série de sanctions économiques et des restrictions à l'encontre de la Russie, au terme de la première journée d'invasion par Moscou du territoire ukrainien. Par ailleurs, le locataire de la Maison-Blanche a précisé que les troupes américaines ne seraient pas envoyées sur place

Joe Biden a annoncé jeudi une série de nouvelles sanctions visant les banques, élites et exportations russes en riposte à l'invasion de l'Ukraine, qui vont selon lui faire de Poutine "un paria sur la scène internationale". Les Etats-Unis vont imposer des sanctions économiques et des restrictions d'exportation vers la Russie, a indiqué le président américain, assurant qu'elles imposeraient un "coût sévère à l'économie russe, à la fois immédiatement et à long terme".

Quatre banques russes supplémentaires vont aussi être sanctionnées et plus de la moitié des importations technologiques de la Russie supprimées, a-t-il affirmé lors d'un discours depuis la Maison Blanche. "Nous ajoutons également des noms à la liste des (élites) russes et des membres de leur famille qui sont sanctionnés", a fait savoir le locataire de la Maison Blanche.

Les États-Unis coupent la Russie du réseau interbancaire Swift

Sanctionner Vladimir Poutine personnellement est aussi "sur la table", a encore dit Joe Biden, sans vouloir donner plus de détails. Couper la Russie du réseau interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, reste également "une option" selon le président américain.

Il a toutefois souligné qu'"actuellement cela n'était pas (une) position" partagée par les Européens, et assuré que les autres sanctions financières annoncées jeudi par les Etats-Unis et leurs alliés avaient "autant d'impact voire plus d'impact" que cette option, réclamée par l'Ukraine elle-même. Joe Biden a d'ailleurs une nouvelle fois tenu à répéter que les Etats-Unis n'agissaient pas seuls sur ce dossier. "Nous allons limiter la capacité de la Russie à faire des affaires en dollars, euros, pounds et yen", a-t-il prévenu, assurant que Vladimir Poutine allait devenir "un paria sur la scène internationale".