Nouveau chef à la tête du Parti travailliste britannique. Keir Starmer, centriste et europhile, a été élu samedi à la tête de la principale formation d'opposition, succédant ainsi au radical Jeremy Corbyn. Son défi s'annonce de taille. Keir Starmer hérite de la lourde tâche de relancer le principal parti d'opposition, affaibli et divisé en pleine crise du coronavirus.
"L'honneur et le privilège de ma vie"
"Félicitations à Keir Starmer, le nouveau chef du Labour", a tweeté le parti en annonçant la victoire de cet ancien avocat de 57 ans et responsable depuis trois ans du Brexit pour les travaillistes, qui faisait figure de favori.
"C'est l'honneur et le privilège de ma vie d'être élu à la tête du Parti travailliste", a quant à lui écrit Keir Starmer sur Twitter. "Je conduirai ce grand parti dans une nouvelle ère, avec confiance et espoir, afin que le moment venu, nous puissions servir à nouveau notre pays".
It’s the honour and privilege of my life to be elected as Leader of the Labour Party.
— Keir Starmer (@Keir_Starmer) April 4, 2020
I will lead this great party into a new era, with confidence and hope, so that when the time comes, we can serve our country again – in government. pic.twitter.com/F4X088FTYY
L'antisémitisme, "une tache sur le parti"
Aussitôt élu, le nouveau chef du Parti travailliste a présenté ses "excuses" pour l'antisémitisme au sein de sa formation. Dans une allocution télévisée diffusée juste après son élection par les membres de son parti, il a déclaré : "Au nom du Labour, je m'excuse", s'engageant à "extirper le poison" de l'antisémitsime, une "tache sur le parti".