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Attentats de Bruxelles : la Pologne refuse désormais d'accueillir des migrants

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
La Pologne est le premier pays de l'UE à prendre une telle décision après les attaques de Bruxelles.
La Pologne est le premier pays de l'UE à prendre une telle décision après les attaques de Bruxelles. © Dimitri Messinis / AFP

Au lendemain des attentats qui ont frappé la capitale belge, la Pologne a annoncé mercredi qu'elle refusait désormais d’accueillir des migrants sur son sol.

La Pologne refuse désormais d'accueillir des migrants sur son sol dans le cadre du programme de répartition de l'UE, a annoncé mercredi la Première ministre Beata Szydlo, en réaction aux attentats de Bruxelles .

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Un précédent accord pour l'accueil de 7.000 migrants. "Après ce qui s'est passé hier à Bruxelles, il n'est pas possible en ce moment de dire que nous sommes d'accord pour accepter un groupe quelconque de migrants", a-t-elle déclaré à la télévision privée Superstacja. Jusqu'à présent, son gouvernement conservateur était d'accord pour accueillir environ 7.000 réfugiés, respectant un engagement pris par le gouvernement centriste précédent d'Ewa Kopacz.

"Veiller à la sécurité de nos concitoyens". La Pologne est le premier pays de l'UE à prendre une telle décision après les attaques de Bruxelles, dans lesquelles trois Polonais ont été blessés. "Nous sommes obligés de veiller avant tout à la sécurité de nos concitoyens", a-t-elle ajouté en appelant à refuser d'accueillir en Europe "des milliers de migrants qui viennent ici seulement pour améliorer leurs conditions de vie". Parmi ces migrants, "il y a également des terroristes", a-t-elle affirmé.

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Après Paris et Bruxelles, "j'ai le regret de constater que l'UE ne tire pas de leçons de ce qui se passe", a encore dit Mme Szydlo. Le 22 septembre dernier, l'UE avait adopté par un vote à la majorité un accord sur la répartition de 120.000 migrants . La Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie et la République tchèque avaient voté contre, tandis que la Pologne, gouvernée à l'époque par les centristes, avait voté pour.