Plusieurs écoles ont été évacuées ou fermées en Australie vendredi à la suite d'alertes à la bombe, finalement infondées, survenues peu après des menaces similaires reçues par des établissements européens.
Milliers d'élèves. Des milliers d'élèves scolarisés dans divers établissements des Etats de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria sont concernés. Une vingtaine d'écoles en France, en Italie et en Grande-Bretagne avaient été placées sous surveillance jeudi après des menaces anonymes. Mardi, plusieurs établissements parisiens et britanniques avaient déjà reçu des appels anonymes faisant état de la présence de colis piégés dans leur enceinte, alertes qui se sont avérées infondées.
"Des canulars". "La police de Victoria peut confirmer qu'elle considère que les appels téléphoniques reçus par des écoles de l'Etat étaient des canulars", a dit celle-ci dans un communiqué. "Nous sommes au courant que des écoles dans d'autres Etats et dans d'autres pays ont reçu des appels similaires ces dernières 24 heures". Il n'existe aucune menace contre les écoles en question, a ajouté la police. Un porte-parole de la police de Nouvelle-Galles du Sud a dit pour sa part enquêter sur cette question, sans autre précision.
Australie, membre de la coalition anti-EI. Canberra, participe aux frappes aériennes de la coalition emmenée par les Etats-Unis contre l'organisation Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie et aide à la formation des forces de sécurité irakiennes. Le niveau d'alerte terroriste a été relevé fin 2014 dans le pays tandis que les lois sur la sécurité nationale ont été durcies et que plusieurs raids antiterroristes ont été menés. Plusieurs attaques ont eu lieu sur le sol australien, dont le meurtre d'un employé de la police en octobre.