Affaire Skripal : sa fille Ioulia dit se sentir "de mieux en mieux chaque jour"

Ioulia Skripal remercie les auteurs de nombreux messages de soutien.
Ioulia Skripal remercie les auteurs de nombreux messages de soutien. © Facebook Yulia Skripal
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avec AFP , modifié à
Empoisonnée le 4 mars, la fille de l'ancien espion Sergueï Skripal est en convalescence, tandis que son père est toujours dans un état critique mais stable.

Ioulia Skripal, empoisonnée avec son père, l'ex-agent double russe Sergueï Skripal, par un agent innervant début mars en Angleterre, a dit jeudi se sentir "de mieux en mieux chaque jour", s'exprimant pour la première fois depuis son hospitalisation le 4 mars.

"Nombreux messages de soutien". "Je me suis réveillée il y a maintenant plus d'une semaine et je suis heureuse de dire que je me sens de mieux en mieux chaque jour", a déclaré cette femme de 33 ans, citée dans un communiqué envoyé par la police. "Je suis reconnaissante pour l'intérêt que je suscite et pour les nombreux messages de soutien que j'ai reçus". "Je suis sûre que vous comprenez que toute cette affaire peut être déstabilisante et j'espère que vous respecterez ma vie privée et celle de ma famille durant ma convalescence", a-t-elle ajouté.

Ioulia Skripal et son père Sergueï avaient été retrouvés inconscients, le 4 mars, sur un banc à Salisbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre, où vit l'ex-espion depuis qu'il avait fait l'objet d'un échange de prisonniers entre Moscou, Londres et Washington en 2010. Selon les dernières informations communiquées la semaine dernière par l'hôpital de Salisbury, Sergueï Skripal se trouvait toujours dans un état critique mais stable.

La Russie nie de nouveau toute implication. Interrogé sur le communiqué de Ioulia Skripal durant une conférence de presse à Londres, l'ambassadeur russe au Royaume-Uni, Alexandre Iakovenko, a dit qu'il serait "heureux de féliciter (ses) compatriotes pour le fait qu'ils se portent bien". Il a aussi répété que la Russie rejetait toute implication dans l'attaque, dont la responsabilité lui est imputée par Londres et ses alliés. Il a dit qu'il n'était "pas vrai" que la Russie avait un motif de tuer l'ex-agent double. Il a aussi affirmé que son pays n'avait jamais produit un agent innervant appelé Novitchok, identifié par le Royaume-Uni comme ayant été utilisé dans l'empoisonnement.