Yémen : les Français toujours détenus

Le couple de plaisanciers français dont le bateau a été retrouvé vide au large des côtes yéménites jeudi dernier est toujours entre les mains des pirates somaliens.
Le couple de plaisanciers français dont le bateau a été retrouvé vide au large des côtes yéménites jeudi dernier est toujours entre les mains des pirates somaliens. © REUTERS
  • Copié
, modifié à
  Le couple de plaisanciers n'a pas été libéré, comme l'a annoncé l'agence Saba.

On est toujours sans nouvelles des deux Français disparus jeudi à bord de leur catamaran dans le Golfe d'Aden, au large du Yémen. D'après une information Europe 1, le couple de Français, parti pour un tour du monde, serait toujours aux mains de leurs ravisseurs.

Fausse joie

Un peu plus tôt samedi après-midi, des sources citées par l'Agence yéménite Saba, faisaient état d'un couple de Français sauvé par les forces de la coalition.

"Le voilier a eu des problèmes techniques dans les eaux internationales et a lancé un appel à l'aide. Le touriste et son épouse ont été sauvés par un bateau relevant des forces de la coalition" opérant dans le secteur vendredi, a en effet déclaré le colonel yéménite Abdelrahmane al-Moussa. Une information qui apparaît donc erronée. La marine yéménite aurait bien secouru deux personnes, mais il ne s'agit pas des époux Colombo.

Le catamaran disparu jeudi naviguait dans des eaux connues depuis plusieurs années pour un grand nombre d'actes de piraterie qui y sont commis, généralement par des Somaliens.

Des impacts de balles

Les circonstances entourant la disparition du couple restent obscures. Le ministère français des Affaires étrangères a de son côté indiqué que le bateau avait été localisé par un navire allemand de la force européenne de lutte contre la piraterie, Atalante, "après un message d'alerte" et qu'"aucune présence à bord n'avait été décelée".

Toutefois, une source proche du dossier faisait état de traces de sang et de plusieurs impacts de balles. Le catamaran transportait quatre personnes lorsqu'il a lancé un message d'appel jeudi. Le navire doit être remorqué vers Djibouti pour être examiné par les autorités françaises.