Tunisie: Ben Brik se plaint d'être surveillé

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Taoufik Ben Brik se plaint d'être constamment surveillé depuis sa sortie de prison fin avril, une situation dénoncée par l'organisation Reporters sans frontières qui appelle le pouvoir tunisien à le "laisser tranquille". Depuis Tunis où il réside, le journaliste et opposant tunisien a affirmé à l'AFP qu'il est suivi en permanence par des policiers en civil lorsqu'il quitte son domicile. "Je vais chez le coiffeur, ils vont avec moi, je vais à la boulangerie, ils viennent aussi. C'est comme si j'étais en résidence surveillée", a-t-il rapporté. Le journaliste a purgé en Tunisie une peine de six mois de prison pour violence, à la suite d'une plainte d'une Tunisienne. Mais Taoufik Ben Brik et ses proches dénoncent une manipulation, visant à le faire taire après des articles très critiques à l'égard du président Zine El Abidine Ben Ali, écrits pour la presse française.