Triple attaque en Israël

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avec agences , modifié à
Sept Israéliens sont morts dans ces attaques, la communauté internationale appelle à la retenue.

Israël a essuyé vendredi trois attaques à priori coordonnées au cours desquelles sept Israéliens, deux femmes et cinq hommes, ont péri et 30 autres ont été blessées. Côté assaillants, sept personnes auraient été tuées. Israël promet la plus grande fermeté.

Première attaque le long de l’Egypte

Vers midi, un autobus roulait le long de la frontière égyptienne en direction d’Eilat lorsqu’un groupe d’hommes dissimulé le long du tracé a ouvert le feu. Le bus pris pour cible transportait surtout des soldats israéliens partant en permission, ce qui laisse penser que l’assaut avait été soigneusement préparé.

Malgré l’attaque, le chauffeur du bus a poursuivi sa route tandis que les militaires à bord répliquaient. Des véhicules qui roulaient derrière l'autobus ont également été pris comme cible. 14 personnes ont été blessées dans cette attaque, dont l'une grièvement.

Suivie de deux autres assauts

Une demi-heure plus tard, une explosion intervient dans le même secteur alors que des militaires examinaient le site de l'attaque contre le bus. Bilan : un mort et plusieurs blessés selon l’armée israélienne. Plusieurs obus de mortiers sont tirés au même moment de la bande de Gaza contre des soldats le long de la frontière israélo-égyptienne, sans faire de victime cette fois-ci.

Une heure plus tard, une autre attaque a lieu au nord du pays, près de la frontière jordanienne. Une voiture privée et un autre autobus sont la cible d'une roquette RPG anti-char et de tirs à l'arme automatique. Cette attaque fait six morts et plusieurs blessés. Israël affirme de son côté avoir tué sept assaillants.

Israël riposte et accuse les Palestiniens

Après cette triple attaque, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis qu’Israël "réagira en conséquence". Une menace qui s’est traduite par un premier raid aérien sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, faisant six morts. L'un des tués est Kamal al-Nayrab, le secrétaire général des Comités de résistance populaire (CRP), une organisation radicale armée opérant à Gaza.

La France a condamné jeudi "avec la plus extrême fermeté" ces attaques, tout comme la Maison-Blanche, qui dénonce des "attaques terroristes brutales".Le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a condamné "sans réserve" ces assauts, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit "inquiet du risque d'escalade de la violence et appelle toutes les parties à la retenue".