Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, a justifié les frappes sur Gaza, affirmant que la situation était devenue "intolérable".
"Près d'un million d'Israéliens vivent dans le sud du pays et ils étaient soumis à des tirs nourris de missiles depuis une semaine. Plus d'une centaine de missiles s'abattaient sur leur tête", a-t-il affirmé sur Europe 1. "Nous avons lancé des avertissements, nous avons imploré la communauté internationale de réagir. Nous avons même déposé des plaintes au Conseil de sécurité de l'ONU. Nous avons demandé une intervention de ce Conseil. Aucune réaction notable n'a été ressentie. Nous nous sommes trouvés dans une situation où nous devions prendre nos dispositions pour faire arrêter ces tirs", a expliqué
Yigal Palmor, avant d'ajouter : "le Hamas souhaite jouer l'escalade et bien il faudra qu'il en paye le prix".
"A partir du moment où le Hamas et les autres groupes terroristes arrêteront les tirs de roquette sur les civils, les opérations israéliennes s'arrêteront. S'ils poursuivent les tirs et bien nous ferons ce qu'il faut pour tenter d'arrêter ces mêmes tirs, en frappant des cibles militaires du côté du Hamas et des autres groupes", a détaillé Yigal Palmor.
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