Du fait d'une "fausse alerte" à la bombe, un avion d'Air France qui devait décoller samedi de Caracas vers Paris a été retardé d'une journée, après avoir été fouillé par les autorités vénézuéliennes en liaison avec les services de sécurité français, a-t-on appris dimanche de sources concordantes. "Fausse alerte à la bombe sur le vol 385 d'Air France Caracas-Paris. Départ reprogrammé pour ce dimanche", a écrit sur le réseau social Twitter la direction de l'aéroport de Maiquetia.
Pasajeros varados en Maiquetía porque supuestamente hay una bomba en el avión de Air France que salía a las 7:30— Miguel H Otero (@miguelhotero) 15 Décembre 2013
Dans la nuit, le ministre vénézuélien de l'Intérieur et de la Justice, Miguel Rodríguez Torres, avait annoncé à la télévision officielle que Caracas avait "reçu des informations des services de renseignement français" amenant à penser qu'"un explosif aurait été placé pour exploser au cours d'un vol Caracas-Paris ou Paris-Caracas".
L'avion assurant le vol AF385 devait décoller samedi à 19h25 (23h55 GMT) vers Paris, mais il était alors décidé, avant l'embarquement des 279 passagers et des 13 membres de l'équipage, de procéder à la fouille de l'appareil.
"Nous allons inspecter l'avion au millimètre près et le vol sera ensuite reprogrammé. Nous présentons nos excuses aux passagers et aux passagères, mais nous remplissons notre obligation de préserver la vie", avait dit le ministre vénézuélien. Une équipe de 65 membres de l'unité antiterroriste du Service de renseignement vénézuélien a été déployée pour une "inspection exhaustive" de l'appareil et du terminal. Finalement, rien de suspect n'a été trouvé.