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Emeutes : Cameron sort les canons à eau

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Jusqu'ici, l'usage des canons à eaux était réservé à la répression des troubles en Irlande du Nord.
Jusqu'ici, l'usage des canons à eaux était réservé à la répression des troubles en Irlande du Nord. © MaxPPP

Le Premier ministre britannique a ainsi lancé mercredi la "riposte" face aux émeutiers.

Les policiers britanniques disposent désormais de canons à eau pour venir à bout des émeutes qui agitent le pays depuis samedi soir. "Il fallait une riposte", et "elle est en cours", a lancé mercredi le Premier ministre britannique David Cameron devant la presse.

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C'est la première fois que l'Angleterre fournit des canons à eau à ses forces de police à l'intérieur du territoire. Elle les réservait jusqu'ici aux troubles en Irlande du Nord, province britannique agitée par de fréquents troubles politico-religieux.

Les canons seront disponibles "en cas de besoin, sous 24 heures", a indiqué David Cameron. Il a tenu une conférence de presse mercredi depuis le perron de Downing Street, au terme d'une réunion d'urgence de son gouvernement.

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Carte blanche pour la police

"La police est déjà autorisée à utiliser des balles en plastique", a-t-il déclaré, assurant qu'elle disposerait de "toutes les ressources dont elle a besoin" et serait autorisée à recourir à "toute tactique qu'elle juge nécessaire".

Le gouvernement britannique tente de montrer un visage déterminé, après une quatrième nuit d'émeutes. Rien qu'à Londres, 16.000 policiers ont arpenté les rues mercredi soir, soit le triple des effectifs de la veille.

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"Certaines choses vont très mal dans notre société"

"Il est évident que certaines choses vont très mal dans notre société", mais ces violences sont "inacceptables", a jugé David Cameron. "Nous ne laisserons pas une culture de la peur s'instaurer dans nos rues", a-t-il ajouté.

Revenant également sur la publication par la police de photos de personnes soupçonnées d'être des pilleurs, il a qualifié de "bidons les inquiétudes concernant les droits de l'Homme", ajoutant que les personnes impliquées dans les émeutes devaient être condamnées à des peines de prison.