Egalité parfaite entre Obama et Romney

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A 15 jours de l'élection et juste avant le dernier débat, les candidats ne se départagent pas.

L'indécision est toujours totale concernant l'issue de l'élection américaine du 6 novembre. Barack Obama, parti favori dans la campagne, a vu fondre sur lui le républicain Mitt Romney, remis de ses "boulettes" du début d'année. Depuis cet été, le candidat républicain est sur une bonne dynamique qui lui permet depuis deux mois de tenir tête dans les sondages au président sortant.

Les électeurs républicains plus enthousiastes

Avant le dernier duel télévisé entre les deux hommes, c'est l'égalité presque parfaite. Un nouveau sondage publié dimanche crédite Obama et Romney de 47% des intentions de vote chacun auprès des grands électeurs. Le président Obama conserve un léger avantage dans l'opinion. 50% pensent qu'il ferait un bon travail en tant que président (47% pour Romney), et il possède toujours cinq points d'avance dans l'opinion pour ce qui est de la gestion des "forces armées".

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"Ces chiffres montrent bien le problème des démocrates, dont beaucoup d'électeurs ne sont pas aussi enthousiastes que les électeurs républicains ce qui pourrait se traduire dans les urnes", analyse David Jackson de USA Today alors qu'un ratissage plus large dans l'ensemble de la population donne une avance un peu plus large pour Barack Obama (49-44).

Le dernier débat n'est pas crucial

Techniquement, Barack Obama devrait malgré tout consolider son avance avec ce dernier débat. "Sur la politique étrangère, Mitt Romney a souvent montré les pires facettes des néoconservateurs", estime Bill Keller, du New York Times, qui voit dans les allures du candidat républicain celles d'un "cowboy fanfaron gaffeur".

Mais ce n'est pas le débat de lundi soir qui fera le prochain président américain. Les affaires étrangères est un sujet mineur de cette élection, nettement devancé par la crise économique et les difficultés américaines en matière d'emploi. "Ce n'est pas une élection qui se gagnera sur la politique étrangère", confirme Z. Byron Wolf sur ABC News. "C'est pour cette raison que les républicains ont désigné un ancien gouverneur qui a fait la majeur partie de sa carrière dans le business", conclut-il.