Chine : la Cité interdite surveillée grâce à un logiciel français

C'est une start-up française, Egidium, créée en 2009, qui a été choisie il y a quelques mois par les Chinois pour utiliser son logiciel de sécurité au sein de la célèbre Cité interdite de Pékin.
C'est une start-up française, Egidium, créée en 2009, qui a été choisie il y a quelques mois par les Chinois pour utiliser son logiciel de sécurité au sein de la célèbre Cité interdite de Pékin. © Reuters
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Charles Carrasco , modifié à
COCORICO - Une start-up française a décroché ce marché grâce à l'aide de la Banque publique d'investissement.

L'INFO. C'est le symbole de la toute-puissance de l'empire chinois. Et pourtant, c'est une petite start-up française, Egidium, créée en 2009, qui a été choisie il y a quelques mois par les Chinois pour utiliser son logiciel de sécurité au sein de la célèbre Cité interdite de Pékin, classée au Patrimoine mondial de l'Unesco.

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© Reuters

Un logiciel comme dans les films d'espionnage. Ce qui a séduit les Chinois c'est son logiciel, particulièrement adapté pour la sécurité de sites sensibles. Son interface ressemble au logiciel que l'on voit parfois dans les films d'espionnage. Il relie en temps réel, et sur le même écran, des données en provenance de capteurs, d'alarmes, de caméras et des détecteurs en tous genres sur le terrain. Dans le cadre de projet, la Cité interdite a été modélisée en 3D.

Lors du salon du Bourget, ce logiciel a été utilisé :

"Cela permet de savoir s'il y a un incident quelque part. Exemple : une personne qui fait un malaise peut être très rapidement détectée, et trouver le secouriste le plus proche, ainsi que le défibrillateur pour intervenir", explique Laurent Denizot. Un argument de poids quand on sait que la Cité interdite accueille chaque année plusieurs millions de visiteurs.

Avec Hollande en Chine. Tout cela a été rendu possible par la Banque publique d'investissement (Bpifrance), qui tiendra une conférence de presse vendredi, et Ubifrance, l'agence française pour le développement international des entreprises. Egidium avait en effet été sélectionnée en compagnie d'une dizaine d'autres pour développer leurs activités sur ce marché en pleine expansion. Un premier voyage d'exploration a été effectué en septembre avant que tout se concrétise lors de la visite du président de la République en avril dernier, en compagnie d'autres chefs d'entreprises.

"Il y a quelques années, ça pouvait sembler compliqué pour une petite PME de se développer, de trouver les bonnes portes d'entrée. J'ai trouvé qu'il y a un accompagnement -notamment juridique- tout à fait pertinent, progressif et adapté", affirme Laurent Denizot, le patron de Egidium, interrogé par Europe1.fr.

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