Avec les pilotes qui rentrent de Libye

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avec Jean-Sébastien Soldaini , modifié à
Europe 1 est allé à la rencontre des pilotes qui participent à l'opération militaire en Libye.

Depuis le lancement des opérations de guerre en Libye, en application de résolutions des Nations unies, la base 126-Capitaine Preziosi, dite de Solenzara, sert de plate-forme pour les avions de combat et de transport de la coalition. Chaque jour depuis samedi 19 mars, des chasseurs de type Rafale ou Mirage 2.000 décollent pour faire respecter un blocus de l'espace aérien libyen.

Europe 1 est allé à la rencontre des militaires français qui interviennent dans le ciel libyen depuis le week-end dernier, "aux alentours de 7.000 mètres d'altitude".

Situé sur la côte orientale de la Corse, entre la route nationale et la mer, ce site créé en 1952 par l'Otan sert habituellement à l'entraînement des escadrons de combat français qui y viennent en rotation pour des exercices de tir air-air et air-sol et à des unités des forces aériennes de pays alliés. Aucune unité n'y est déployée en permanence à l'exception d'un escadron d'hélicoptères de transport remplissant essentiellement des missions de sauvetage à terre et en mer de service public.

Elle est aussi utilisée comme plate-forme pour la projection d'unités françaises, notamment de forces spéciales, en opérations extérieures. De là partit le 2ème Régiment étranger de parachutistes (REP), en 1976, pour sauter sur Kolwezi au Zaïre, dernière grande opération aéroportée de l'armée française.