Du coq au chien, une nouvelle statue pour Trump en Chine

Né en 1946, Donald Trump appartient au signe chinois du Chien.
Né en 1946, Donald Trump appartient au signe chinois du Chien. © AFP
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avec AFP
La sculpture géante représente une sorte de bouledogue blanc, assis sur ses pattes arrières, avec la moue caractéristique du président américain.

Un centre commercial chinois, qui s'était distingué l'an dernier par une sculpture de coq ressemblant furieusement à Donald Trump, a récidivé à quelque semaines de l'année du Chien avec cette fois une oeuvre présentant le président américain... en canidé. Très commentée sur les réseaux sociaux, la sculpture géante érigée à Taiyuan, dans le nord du pays, représente une sorte de bouledogue blanc, assis sur ses pattes arrières, avec la moue caractéristique du milliardaire new-yorkais.

Surtout, l'animal est coiffé d'une houppette dorée qui rappelle immanquablement la coupe du locataire de la Maison-Blanche. Il lève l'index vers le ciel, un geste qu'affectionne Donald Trump durant ses discours. L'année du Chien, selon le calendrier lunaire chinois, débutera en février, faisant suite à celle du Coq. Or, né en 1946, Donald Trump -qui aime décocher des coups de canine à ses adversaires-appartient au signe chinois du Chien, un trait qu'il partage avec ses prédécesseurs George W. Bush et Bill Clinton.

Né dans l'année du Chien : des personnes loyales mais têtues. Selon les canons astrologiques chinois, les personnes nées lors d'une année du Chien sont directes et extrêmement loyales, tout en faisant montre d'un sens aigu de la justice. Mais elles sont également réputées têtues et irritables. L'hiver dernier, pour célébrer l'année du Coq, le même centre commercial de Taiyuan avait exposé une statue de volaille à houppette ressemblant à Donald Trump; l'œuvre avait inspiré d'innombrables répliques, y compris un modèle gonflable géant qui avait fait son apparition cet été non loin de la Maison-Blanche.

Quid des responsables chinois ? S'ils peuvent parfois s'amuser avec les dirigeants étrangers, les Chinois n'ont guère la possibilité de faire de même avec leurs propres leaders, la censure et l'auto-censure veillant scrupuleusement au respect dû aux responsables communistes au pouvoir.  Les commentaires sur Winnie l'ourson ont ainsi été bloqués l'été dernier sur les réseaux sociaux après que d'aucuns se furent avisés d'une certaine ressemblance entre le plantigrade et le président Xi Jinping.