Des déguisements d'enfants déportés en vente sur le site Rue du Commerce provoquent un tollé

Rue du Commerce
Une annonce pour un "déguisement d'enfant déporté" sur le site Rue du Commerce, retirée depuis. © Capture d'écran Mouvement de la Paix / Twitter
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Le site de vente en ligne, qui proposait des déguisements d'enfants déportés, a présenté ses excuses et retiré de la vente les costumes. 

Dans la rubrique "jeux et jouets", les internautes pouvaient trouver jusqu'à mardi des déguisements d'enfants déportés sur le site Rue du Commerce, suscitant une vague d'indignation sur les réseaux sociaux. Peu après ce bad buzz, le site de e-commerce du groupe Carrefour s'est excusé et a retiré de la vente les costumes. 

Un tollé sur les réseaux sociaux. En ligne, des tenues d'enfants déportés pour filles et garçons, pour la somme de 30 euros. Le vendeur, "HappyFête", proposait de nombreuses tailles : 10, 11 et 12 ans avec "veste, pantalon, fausse chemise, sac, chapeau et badge d'identification".

La Licra, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, a interpellé Carrefour et Rue du Commerce sur Twitter, scandalisée par de telles annonces. 

Les tenues retirées, un audit en cours. Le groupe, pro-actif sur les réseaux sociaux depuis les premiers signalements, s'est excusé sur Twitter. "Nous tenons à présenter nos excuses. Nous condamnons fermement la mise en vente de ces costumes et les avons aussitôt retirés de la vente", peut-on lire sur le compte de Rue du Commerce. Impossible donc de trouver sur le site internet la présence de ces costumes. Il précise également qu'un audit des procédures de mise en ligne vient d’être diligenté, pour s’assurer que ceci ne se reproduise plus. Même constat chez le vendeur, "HappyFête", qui parle "d'un désagrément indépendant de notre volonté". "Il s'agissait d'une erreur de traduction de la part d'un de nos fournisseurs. Nous avons immédiatement retiré ce produit de la vente dès que nous en avons eu connaissance", a ajouté une porte-parole de Rue du Commerce, interrogé par l'AFP.