Dans la plupart des 20 plus grandes villes de France, plus le prix de l'immobilier est haut, plus la taxe foncière est basse. 1:24
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Hugues de Tournemire // Crédit photo : DENIS CHARLET / AFP
105 euros en moyenne en 2021, 111 euros en 2022. C'est le montant que paient chaque année les propriétaires en plus de leur crédit immobilier : la fameuse taxe foncière. Selon une étude Meilleurtaux, cet impôt n'en finit pas de s'envoler. Selon les villes, elle peut représenter plusieurs mensualités de crédit immobilier.

Jusqu'à deux mensualités supplémentaires, selon l'étude de Meilleurtaux qu'Europe 1 a pu consulter en exclusivité. C'est par exemple le cas à Saint-Étienne ou à Nîmes, qui est en tête du classement. "Nîmes, pour acheter 70 mètres carrés, vous allez rembourser autour de 850 euros par mois. Mais la taxe foncière est équivalente à un peu plus de 1.600 euros. Ça veut dire qu'en plus, tous les mois, vous allez payer 140 euros",  explique Maël Bernier, directrice de la communication chez Meilleurtaux.

Une taxe qui devrait augmenter en 2023

Une tendance se dégage de l'étude : dans la plupart de ces vingt plus grandes villes de France, plus le prix de l'immobilier est haut, plus la taxe foncière est basse. C'est notamment le cas dans les grandes métropoles comme Paris.

"Pour acheter ce même 70 mètres carrés, il va falloir débourser 4.500 euros de crédit tous les mois. Mais la taxe foncière n'est finalement que de 770 euros à l'année", détaille Maël Bernier. Une maigre consolation pour les acheteurs parisiens qui, comme partout sur le territoire, ont vu cette taxe augmenter cette année, ce qui devrait continuer en 2023.