Yvelines : un homme se rend aux gendarmes pour le meurtre de sa petite amie

L'homme, né en 1991, s'est présenté aux gendarmes en disant avoir "tué sa petite amie" en fin d'après-midi.
L'homme, né en 1991, s'est présenté aux gendarmes en disant avoir "tué sa petite amie" en fin d'après-midi. © Jeff PACHOUD / AFP
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avec AFP
Le médecin légiste a confirmé un décès par strangulation. Au moins 74 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-conjoint depuis le 1er janvier.

Une femme trentenaire a été retrouvée morte étranglée samedi à son domicile en Vallée de Chevreuse, dans les Yvelines, et son petit ami s'est spontanément dénoncé auprès des gendarmes, a appris l'AFP dimanche de source proche de l'enquête.

Placé en garde à vue pour "homicide par conjoint"

L'homme, né en 1991, s'est présenté aux gendarmes en disant avoir "tué sa petite amie" en fin d'après-midi et a aussitôt été placé en garde à vue pour "homicide par conjoint". Le médecin légiste dépêché sur place a confirmé un décès par strangulation.

Mais une autopsie devra confirmer les causes de la mort, selon la même source. Les faits se sont déroulés au domicile de la jeune femme, née en 1988, dont elle était la seule locataire, a précisé cette même source. Ni les circonstances, ni le mobile, ni la ville où on été commis les faits n'ont toutefois été précisés. La Section de recherches de Versailles a été saisie de l'enquête.

Un "Grenelle des violences conjugales" en septembre

Au moins 74 femmes sont mortes sous les coups de leur compagnon ou ex-conjoint depuis le 1er janvier, selon un décompte communiqué samedi par un collectif de familles et proches de victimes à l'initiative d'une manifestation à Paris pour réclamer des mesures immédiates contre les féminicides. La secrétaire d'État à l'Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa a annoncé, dans un entretien au Journal du dimanche, que le gouvernement lancerait en septembre à Matignon un "Grenelle des violences conjugales" afin d'enrayer le phénomène.