Un parc à loups détruit par les crues dans les Alpes-Maritimes

On ignore ce que sont devenus les animaux (photo d'illustration)
On ignore ce que sont devenus les animaux (photo d'illustration) © raincarnation40 /Pixabay
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avec AFP
"On sait par des témoins que le parc est détruit et qu'il y a au moins un loup mort", a indiqué à l'AFP Eric Hansen, directeur régional de l'Office français de la biodiversité, confirmant des informations du quotidien Nice-Matin.

Le parc à loups Alpha, situé à Saint-Martin-Vésubie dans les Alpes-Maritimes, a été détruit par les crues de vendredi, sans que l'on sache ce que sont devenus les animaux, ont indiqué dimanche l'Office français pour la biodiversité et la préfecture.

 

Une dizaine de loups

"On sait par des témoins que le parc est détruit et qu'il y a au moins un loup mort", a indiqué à l'AFP Eric Hansen, directeur régional de l'Office français de la biodiversité, confirmant des informations du quotidien Nice-Matin. Le parc compte une dizaine de loups, de trois meutes différentes: des loups du Canada, des loups blancs d'Alaska et des loups gris d'Europe centrale.

Selon Eric Hansen, qui a été contacté par la préfecture, "pour l'instant, les hélicoptères sont mobilisés pour venir en aide aux personnes sinistrées, mais quand ce sera possible, des agents de l'OFB seront dépêchés sur place pour évaluer la situation". Eventuellement, si des loups sont sortis de l'enceinte du parc, ils seront capturés au fusil hypodermique, a ajouté l'OFB.

"Prévenir les éleveurs"

Dans un communiqué, le syndicat de promotion du tourisme du Mercantour "Pure montagne Côte d'azur" a assuré avoir transmis aux autorités "des fiches signalétiques et les références des puces des animaux du parc". Une élue de la région, Denise Leiboff, présidente de l'Association des communes pastorales de la région sud, s'est inquiétée de la situation auprès du quotidien Nice-Matin, souhaitant "prévenir les éleveurs pour qu'ils protègent leurs troupeaux".

De son côté, l'OFB estimait que ces loups, qui ne connaissent que la captivité "resteront certainement autour de la zone, attendant qu'on les nourrisse".