Un conjoint violent tué par un policier à Toulouse

La patrouille répondait à l'appel d'une femme qui dénonçait une agression (photo d'illustration).
La patrouille répondait à l'appel d'une femme qui dénonçait une agression (photo d'illustration). © AFP
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avec AFP
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme s'est dirigé vers les policiers répondant à l'appel de sa compagne, qui dénonçait une agression, muni d'un couteau. L'un des agents a alors fait feu, le blessant mortellement à la cage thoracique. 

Une intervention pour violences conjugales a tourné au drame à Toulouse: le conjoint violent s'est jeté sur des policiers avec un couteau et a été abattu par l'un d'eux, ont dit samedi à l'AFP des sources proches de l'enquête.

L'IGPN a été saisie 

Vers 23 heures vendredi, une patrouille s'est rendue dans un logement d'un grand ensemble, après l'appel d'une femme dénonçant un agression. Sommé de sortir de l'appartement, l'homme muni d'un couteau, s'est dirigé vers les policiers, l'un d'eux a fait feu et l'a touché à la cage thoracique, selon une source policière à l'AFP. L'IGPN (Inspection générale de la police nationale), la police des polices, a été saisie pour déterminer si le policier était en situation de légitime défense, selon la même source.

L'homme de 47 ans, connu pour divers faits de violences conjugales, "était déjà très vindicatif. Et d'un coup, il a surgi, couteau à la main avant de s'en prendre délibérément aux forces de l'ordre à très courte distance. L'un des policiers directement menacés a fait feu", a déclaré à la Dépêche du Midi le procureur de Toulouse Dominique Alzeari.

"Le contexte paraît clair et cohérent"

La scène s'est déroulée dans un quartier périphérique de la ville. Une première patrouille, puis une deuxième, ont été envoyées sur les lieux pour calmer l'homme, ivre semble-t-il, selon une source policière. "J'ai co-saisi le SRPJ et l'Inspection générale de la police nationale pour procéder aux investigations qui seront approfondies et forcément objectives pour comprendre le déroulé des faits. Même si le contexte paraît clair et cohérent, sans préjuger de quoi que ce soit", a ajouté le procureur.