Des dégradations ont été commises dans l’église Sainte-Madeleine d’Angers (Maine-et-Loire). 1:36
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Chloé Lagadou avec AFP / Crédit photo : FRED TANNEAU / AFP
Des dégradations ont été commises dans l’église Sainte-Madeleine d’Angers dans le Maine-et-Loire. Ce jeudi, l'enquête se poursuit. Dans la ville, le choc est immense puisque les dégâts à l'intérieur de l'église sont considérables.

Dans l'église Sainte-Madeleine d’Angers, plusieurs statues ont été décapitées, un Christ a les bras coupés, le maître autel central a été saccagé, des débris et des éclats de statues jonchent encore le sol de l'édifice... Face à ces dégradations, la mairie a porté plainte. Le procureur de la République d'Angers a confié l'enquête à la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) avec un caractère prioritaire "au regard de la gravité de l’atteinte à la culture et au patrimoine".

Un acte prémédité ?

Un acte d'une très grande violence, "délibéré et prémédité" d'après Maxence Henry, adjoint au maire d'Angers. "Les personnes qui ont agi avaient forcément, a minima, un marteau sur elles puisqu'une des statues de la Vierge était en marbre. Et on ne casse pas du marbre avec son poing", fait-il remarquer.

"C'est inquiétant de voir que dans une ville aussi calme qu'Angers, dans un quartier particulièrement résidentiel comme celui de la Madeleine, des actes odieux comme ceux-là peuvent avoir lieu", ajoute-t-il.

L'enquête se poursuit

Maxence Henry espère que la caméra de vidéoprotection située en face de l'église pourra aider les enquêteurs à identifier les responsables. Sur les réseaux sociaux, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin déclare que tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de cette atteinte au patrimoine religieux. De son côté, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et ancien maire d'Angers, déclare apporter son soutien à la communauté catholique.

Au total, sept statues ont été dégradées (tête ou bras coupés), ainsi que des vases et deux croix abîmées. Selon une source policière, les faits auraient été commis "entre 10 heures et 14 heures" mercredi.