Le conflit au Proche-Orient continue d'avoir des répercussions en France. Depuis le début des combats entre Israël et le Hamas, les actes antisémites ont augmenté de plus de 1.000% selon le CRIF. Dernier exemple en date : cette agression particulièrement violente sur le campus de Strasbourg le week-end dernier de trois jeunes membres de l'union des étudiants juifs de France.
Au moment des faits, les jeunes victimes posaient des affiches lorsqu'elles ont été prises à partie puis violemment agressées. "Ils se sont fait accoster par deux jeunes filles qui souhaitaient qu'ils arrêtent de coller des affiches. Après des échanges houleux, elles se sont mises à hurler sur eux, puis elles ont appelé des amis qui ont tabassé les trois étudiants", témoigne sur Europe 1 la représentante des étudiants juifs de France de Strasbourg.
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La ministre Aurore Berger dénonce cette agression
L'un des étudiants violentés a réussi à se réfugier dans un restaurant. Les deux autres sont parvenus à prendre la fuite et ils ont tous porté plainte. Samedi, la ministre chargée des luttes contre les discriminations, Aurore Bergé, est venue apporter son soutien aux étudiants. "Des étudiants qui ont des noms à consonance juive renoncent à venir à l'université parce qu'ils ont peur de subir des violences et c'est inacceptable", a-t-elle dénoncé.
Des graffitis au caractère antisémite avaient été retrouvés sur le campus de Strasbourg, mais c'est la première fois qu'une agression physique a eu lieu. Selon le CRIF, plus de 1.000 actes antisémites ont été recensés en France durant les trois derniers mois.