Toulouse : deux ados roués de coups pour le refus d'une cigarette, leurs agresseurs arrêtés

Deux semaines d'investigations ont été nécessaires pour identifier les agresseurs. (Photo d'illustration)
Deux semaines d'investigations ont été nécessaires pour identifier les agresseurs. (Photo d'illustration) © Flickr Police nationale
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avec AFP
Huit personnes, soupçonnées d'avoir roué de coups deux garçons de 17 et 18 ans début mars, ont été interpellés jeudi, selon une source policière.

Huit jeunes, soupçonnés d'avoir roué de coups deux garçons de 17 et 18 ans qui leur avaient refusé une cigarette, dans un parc à Toulouse, ont été interpellés, a indiqué jeudi une source policière. L'un d'eux sera en outre poursuivi pour l'agression sexuelle de la petite amie d'une des victimes, selon la même source.

Les faits s'étaient déroulés début mars. Le groupe avait demandé une cigarette à deux garçons et une fille qui se trouvaient sur la Prairie des Filtres à Toulouse, un parc au bord de la Garonne. Mais comme leur demande avait été refusée, un membre du groupe avait donné un premier coup de pied. Un véritable déchaînement de violence avait suivi, au cours duquel les deux garçons avaient perdu connaissance. La petite amie de l'un d'eux, qui tentait de récupérer un portefeuille et un téléphone qui leur avaient été dérobés, avait été aussi agressée sexuellement, a précisé cette source policière.

Deux semaines d'enquête. Deux semaines d'investigations ont été nécessaires à la Brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes, de la Sûreté départementale, pour identifier les agresseurs. Lundi, une première interpellation a été effectuée à Bidart, dans les Pyrénées-Atlantiques, sur le lieu de travail du suspect. Mardi, six personnes ont été visées par les policiers de la BAC de la Sûreté départementale, avec le soutien du RAID dans le quartier du Mirail, tandis que le dernier a été appréhendé à Cahors.

"On a vu les copains se battre". Interrogé sur les raisons de cette violence, qui a valu cinq jours d'interruption de travail à une victime et deux à l'autre, l'un des suspects a répondu: "On a vu les copains se battre et on a enchaîné", a raconté cette source. Cinq d'entre eux seront jugés vendredi en comparution immédiate, et deux autres, mineurs, ont été présentés à un juge pour enfants. Le dernier, mis hors de cause, a été remis en liberté, a précisé la même source.