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Suisse : pour un excès de vitesse de 27km/h, cet homme écope d'une amende de... 95.000 euros

Europe1.fr . 1 min
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Drapeau de la Suisse (illustration)<br /> © Daniela Porcelli / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

En Suisse, la justice adapte le montant des amendes au niveau de revenus des contrevenants. C’est ce qu’a expérimenté un multimillionnaire français, installé depuis 20 ans dans le pays, qui vient d’écoper d’une sanction financière exceptionnelle après un excès de vitesse de 27 km/h à Lausanne.

Un homme d’affaires français, reconnu comme l’un des 300 plus riches résidents en Suisse, vient de recevoir une amende particulièrement salée pour un excès de vitesse commis à Lausanne l’été dernier. Sur une portion limitée à 50 km/h, il a été flashé à 77 km/h, soit 27 km/h au-dessus de la vitesse autorisée et a écopé d'une contravention de... 95.000 euros ! 

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Le système suisse se distingue par une application très stricte de la réglementation routière, mais surtout par un mode de calcul des amendes basé sur les revenus et la fortune de la personne sanctionnée. Ce principe est inscrit dans l’article 34 du Code pénal suisse, qui permet au juge de fixer le montant du jour-amende en tenant compte du train de vie, des ressources, ainsi que des obligations personnelles et familiales de l’accusé.

La rigueur suisse

Dans ce cas précis, le multimillionnaire a été condamné à 40 jours-amendes, chaque jour-amende étant fixé à 2.000 francs suisses, soit un total de 80.000 francs.

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À cela s’ajoute une amende immédiate de 10.000 francs, portant la sanction totale à 90.000 francs suisses (environ 96.000 euros). Une somme imposante, justifiée non seulement par son revenu mais aussi par le fait qu’il avait déjà été sanctionné pour un excès de vitesse similaire il y a huit ans, avec une amende déjà conséquente.

Outre la peine financière, l’infraction grave en ville peut également entraîner un retrait de permis pouvant aller jusqu’à trois mois, une mesure souvent appliquée dans ce type de dossier. Ce cas illustre bien la rigueur helvétique en matière de sécurité routière et leur volonté de dissuader les comportements dangereux, en frappant là où cela fait le plus mal : au portefeuille.