Procès des "amants diaboliques" : 30 ans requis contre le mari, 25 ans contre la maîtresse

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avec AFP , modifié à
Didier Barbot et sa maîtresse Stéphanie Livet sont accusés d'avoir maquillé l'assassinat de l'épouse, en 2013, en disparition.

Dans le procès Barbot, 30 ans ont été requis lundi contre le mari et 25 ans contre la maîtresse, jugés depuis le 14 janvier devant la cour d'assises de Loire-Atlantique pour l'assassinat de l'épouse en mars 2013, maquillé en disparition. 

Le mari, à l'origine de la préparation. L'avocat général Pierre Dupire a estimé que le mari était à l'origine de la préparation de l'assassinat "macabre", tandis que sa maîtresse n'avait qu'"adhéré au projet". Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité. 

"Pardon". Didier Barbot et sa maîtresse Stéphanie Livet sont accusés de l'assassinat de l'épouse, 38 ans, en mars 2013, maquillé en disparition. Vendredi, ils avaient demandé "pardon" à la victime devant la cour d'assises de Loire-Atlantique, tout en maintenant chacun sa version des faits, sa "vérité". 

Des versions qui ne concordent pas. Jeudi, ils avaient reconnu avoir attiré leur victime dans le garage de son habitation selon "un scénario" élaboré à l'avance. Anne Barbot avait été frappée et étranglée avant que son corps ne soit disposé dans le coffre de sa voiture, retrouvée calcinée dans une forêt une dizaine de jours plus tard. Mais les versions des accusés divergent sur le nombre de coups portés, avec quelles armes, et si le projet d'incendier le véhicule avait été décidé à l'avance ou pas.