Paris : trois personnes entre la vie et la mort, le GHB pointé du doigt

Le Samu a dû placer les deux jeunes filles en coma artificiel avant leur hospitalisation.
Le Samu a dû placer les deux jeunes filles en coma artificiel avant leur hospitalisation. © MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
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Deux jeunes filles et un homme ont été hospitalisés après une soirée en discothèque à Paris. Ils auraient consommé une substance proche du GHB, connu comme "la drogue du viol".

La soirée organisée aux Nuits fauves, une boîte de nuit parisienne, a très mal tourné pour trois personnes : ce vendredi, deux jeunes femmes et un homme sont entre la vie et la mort, selon les informations du Parisien. Une enquête a été ouverte pour "violences volontaires par administration de substances nuisibles" alors que les premiers éléments mènent vers une substance proche du GHB, connu comme la "drogue du viol".

Le préfet de police Michel Delpuech a ensuite ordonné la fermeture pour un mois de cette boîte de nuit branchée, située sous la Cité de la mode et du design, quai d'Austerlitz le long de la Seine. "Ces faits étant consécutifs à la prise de produits stupéfiants à l'intérieur de l'établissement, le lien direct avec l'exploitation de la discothèque est établi", a estimé le préfet de police dans un communiqué.

GHB et cocaïne. Les deux jeunes femmes âgées de 18 et 20 ans ont été placées en coma artificiel par le Samu. Lors de l'intervention, un homme s'est présenté aux secours alors qu'il faisait un malaise. C'est en sa possession qu'a été retrouvée une drogue s'apparentant au GHB. Selon les témoins, il aurait également consommé de la cocaïne.

Des analyses toxicologiques ont été ordonnées. Le flacon de drogue est également étudié tandis que l'hôpital Necker a pris en charge les victimes.