Nordahl Lelandais mis en examen une quatrième fois dans une nouvelle affaire de pédophilie

Les gendarmes ont découvert la vidéo d'une nouvelle agression sexuelle qui semble accuser Nordahl Lelandais.
Les gendarmes ont découvert la vidéo d'une nouvelle agression sexuelle qui semble accuser Nordahl Lelandais. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Nordahl Lelandais a été mis en examen une quatrième fois après la découverte sur son téléphone d'une vidéo d'agression sexuelle sur une enfant.

Nordahl Lelandais a été mis en examen une quatrième fois vendredi par les juges grenoblois en charge de l'affaire Maëlys. Les enquêteurs ont en effet découvert une autre vidéo d'agression sexuelle sur une enfant dans ses téléphones portables.

Une vidéo de l'agression de sa filleule découverte. L'ex-maître-chien a été interrogé vendredi au sujet d'une vidéo montrant des attouchements sur une de ses petites cousines, sa filleule âgée de 4 ans au moment des faits. Incarcéré à Saint-Quentin-Fallavier, Nordahl Lelandais était déjà mis en examen pour les meurtres de Maëlys et d'Arthur Noyer et l'agression sexuelle d'une première petite-cousine. 

L'avocate des parents des deux jeunes victimes a expliqué que sur la seconde vidéo, "on voit une main se livrer à des attouchements sexuels sur une fillette. Il n'y a pas de pénétration digitale. Nordahl Lelandais est parfaitement identifiable". "On ne voit pas le visage de l'enfant de 4 ans mais les gendarmes ont pu grâce à leur enquête identifier la petite victime", a-t-elle ajouté.

L'agression aurait été commise au cours de l'été 2017, au domicile de l'enfant, dans le sud de la France, quelques semaines avant celle de l'autre petite cousine, qui avait 6 ans. Cette première agression avait été filmée par le trentenaire à son domicile de Domessin, en Savoie, une semaine jour pour jour avant l'enlèvement et le meurtre de Maëlys. Celle-ci avait été tuée dans la nuit du 26 au 27 août 2017 à Pont-de-Beauvoisin, en Isère.

"Aucun signal ne le avait alertés". Les parents des deux enfants "sont dévastés, triplement traumatisés". "Avant les agressions, aucun signal ne les avait alertés chez Lelandais, un familier, choisi comme parrain de la fillette la plus jeune, et ils s'inquiètent : combien d'autres victimes risquent-elles d'être découvertes ?", relève encore Me Rémond. "Ils espèrent qu'il va parler."