Nice : un collégien, qui aurait exhibé une arme, en garde à vue

Le collège a été fermé après que le personnel a exercé son droit de retrait. (Photo d'illustration)
Le collège a été fermé après que le personnel a exercé son droit de retrait. (Photo d'illustration) © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Un collégien niçois a été placé en garde à vue mercredi après avoir exhibé la veille ce qui ressemblait à un pistolet dans l'établissement, a indiqué la police.

Un collégien niçois a été placé en garde à vue mercredi après avoir exhibé la veille ce qui ressemblait à un pistolet dans l'établissement selon deux autres élèves, a indiqué une source policière.

L'élève, dont les parents ont été convoqués, "aurait exhibé une arme de poing ressemblant à un pistolet selon le témoignage d'enseignants", a indiqué cette source, confirmant une information de La Provence. "Aucune arme n'a été retrouvée au collège", a-t-on ajouté de même source, alors qu'une perquisition au domicile du jeune garçon a été ordonnée.

Convocation dans le bureau du directeur. "L'incident s'est produit mardi après-midi à la sortie d'un cours. Deux jeunes filles ont signalé qu'un camarade avait une arme et les trois élèves ont été convoqués le lendemain dans le bureau du directeur où le jeune garçon a nié. La police a été appelée et l'a interpellé", a-t-on précisé au rectorat.

Droit de retrait du personnel. Le personnel a exercé son droit de retrait et refusé de faire cours, entraînant le départ des élèves, selon le rectorat. Jeudi, une cellule de soutien psychologique devrait intervenir. Cet établissement, le collège Maurice-Jaubert, avait déjà été signalé par le passé auprès du rectorat par les enseignants qui se plaignaient d'un climat de violence. Depuis, la situation allait s'améliorant, souligne le rectorat, avec toute une panoplie d'initiatives positives, notamment une "classe Défense Globale", un dispositif original de formation citoyenne né dans le département des Alpes-Maritimes et regroupant des élèves de 5e, en lien avec la police, la gendarmerie, des pompiers et des agents de la protection des forêts (ONF).

Un autre incident s'était produit en début de semaine à L'Ariane, quartier de logements sociaux où des pompiers, appelés sous le prétexte d'un feu de matelas, s'étaient faits caillasser, ce qui a déclenché la colère des élus locaux.