Nancy : un homme en état de mort cérébrale après avoir été tabassé par des jeunes

Policiers et secours avaient été alertés vers 22h pour une agression à la gare de Nancy.
Policiers et secours avaient été alertés vers 22h pour une agression à la gare de Nancy. © Jeff PACHOUD / AFP
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avec AFP
Un homme se trouvait lundi en état de mort cérébrale après avoir été tabassé par une bande de jeunes, parmi lesquels trois mineurs, dimanche, à la gare de Nancy. 

Un homme de 56 ans est en état de mort cérébrale après avoir été roué de coups dimanche soir à la gare de Nancy par un groupe de jeunes, parmi lesquels trois mineurs qui ont été interpellés, a-t-on appris lundi de sources concordantes. "Un groupe d'une demi-douzaine de jeunes s'en sont pris pour une raison inexpliquée à un homme, né en 1962", a indiqué le procureur de la République à Nancy, François Pérain. Il s'agit d'un homme "en grande précarité", "pris en charge par l'hôtel social (dispositif d'hébergement pour les personnes en difficultés financières et sociales, NDLR)", a-t-il précisé.

Une bicyclette lancée sur la victime

Une première scène de violences s'est déroulée dans la gare, puis sur le parvis, où une bicyclette a été lancée en direction du quinquagénaire. Selon une source policière, les jeunes ont importuné la victime, puis l'ont fait tomber au sol et lui ont porté des coups à la tête. L'homme, pris en charge par les pompiers, a été déclaré en état de mort cérébrale. Trois des suspects, dont deux sont des ressortissants kosovar et turc, ont été interpellés et placés en garde à vue. Deux sont âgés de 14 ans et le troisième de 15 ans. Ils sont hébergés dans un foyer pour mineurs, selon la source policière.

"Le rôle tenu par chacun des gardés à vue dans la commission des faits est à déterminer", a ajouté François Pérain, précisant qu'un juge d'instruction serait saisi mardi. Quatre autre agresseurs ont pris la fuite, selon la source policière. Policiers et secours avaient été alertés vers 22h pour une agression à la gare de Nancy. L'exploitation de la vidéosurveillance est en cours et la sûreté départementale de Nancy, chargée de l'enquête, a lancé un appel à témoins, selon le procureur.