Michel Pialle, le mari de Karine Esquivillon, a été mis en examen pour "meurtre sur conjoint". 1:13
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Louis de Raguenel avec AFP / Crédits photo : DENIS CHARLET / AFP , modifié à
Michel Pialle, le mari de Karine Esquivillon a été mis en examen ce vendredi pour "meurtre sur conjoint". Ce dernier, en garde-à-vue depuis mercredi, est passé aux aveux plus tôt dans la journée et reconnu avoir causé le décès de son épouse accidentellement en manipulant une arme.

Le mari de Karine Esquivillon, dont les aveux ont conduit à la découverte du corps de la mère de famille dans la nuit de jeudi à vendredi, a été mis en examen pour "meurtre sur conjoint" et écroué, a déclaré son avocat Me Antoine Ory. "Il a décidé de s'expliquer, il a donné sa version consistant à expliquer que c'est un accident", a ajouté Me Ory dans une courte allocution devant les journalistes.

Karine Esquivillon, 54 ans et mère de cinq enfants habitant à Maché (Vendée), avait disparu le 27 mars, sans laisser d'autre trace connue qu'un téléphone mobile découvert deux semaines plus tard, le 9 avril, non loin de son domicile.

Michel Pialle avait d'abord fait croire à la disparition de son épouse

Après avoir fait croire à la disparition de la mère de famille durant deux mois et demi, son mari a reconnu en fin de garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi avoir causé le décès de son épouse accidentellement en manipulant une arme, selon une source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.

 

Sur ses indications, le corps de Karine Esquivillon a été retrouvé dans un bois à quelques kilomètres du domicile du couple. "Il est épuisé psychologiquement, c'était une garde à vue très éprouvante sur le plan psychologique. Il est épuisé physiquement également, mais il est soulagé d'avoir pu donner sa version des faits et d'avoir pu livrer ce qu'il avait sur la conscience", a poursuivi Me Ory, avant de quitter le parvis du tribunal de La Roche-sur-Yon. Quelques minutes après, Michel Pialle a quitté le palais de justice à l'arrière d'une voiture de gendarmerie, caché sous un drap ou un vêtement, a constaté l'AFP.