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Disparition de Delphine Jubillar : les premiers gendarmes arrivés au domicile mis en difficulté par la défense

Charles Luylier . 1 min

La cour d’assises du Tarn a entamé, mardi après-midi, l’examen des circonstances de la disparition de Delphine Jubillar. Les premières gendarmes intervenues au domicile de l’infirmière en décembre 2020 ont été vivement questionnées par la défense de Cédric Jubillar, qui pointe des incohérences dans leurs dépositions.

La cour d'assises du Tarn a commencé, ce mardi après-midi, à plonger dans le mystère de la disparition de Delphine Jubillar, en écoutant les premières gendarmes arrivées à son domicile lors de la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Des dépositions bousculées par la défense de l'accusé.

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Les deux jeunes militaires en poste dans la zone de Cagnac-les-Mines (Tarn) avaient été dépêchées sur place peu avant 05h00 du matin le 16 décembre, à la suite d'un appel de Cédric Jubillar. Il s'inquiétait de ne pas trouver son épouse à la maison, après avoir été réveillé par les pleurs de sa fille de 18 mois.

Des gendarmes chahutés par la défense

Les deux premières gendarmes ont été chahutées par la défense en raison de certaines incohérences entre leur première constatation le jour de la disparition et les déclarations, aujourd'hui, bien plus confuses. Elles ont été chahutées notamment sur la présence d'une camionnette devant la maison de Cédric Jubillar, mais plus personne n'en est sûr aujourd'hui.

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L'autre incohérence porte sur la présence, ou non, de buée à l'intérieur de la voiture de Delphine. Des approximations qui ne sont pas innocentes selon l'avocat de la défense, le maître Alexandre Martin.

"Ce que l'on a relevé, c'est qu'il y a deux omissions qui ont été faites à deux moments différents. Deux points très précis qui sont à décharge. Il faut quand même avouer que c'est curieux. Et elle a fini par répondre quand même que tout ça, ça se prépare", a déclaré Alexandre Martin. Les gendarmes seront encore sur le grille, ce mercredi, car le chef d'enquête sera entendu. L'audience risque donc d'être à nouveau agitée.