Loiret : un enfant de 9 ans mordu à mort par le rottweiler familial
Un garçon de 9 ans a été tué samedi à Escrennes (Loiret) par le chien de la famille. Laissé seul par son père, le rottweiler d’une soixantaine de kilos a mordu à mort l’enfant au visage et au cou. Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire.
Un garçon de neuf ans a perdu la vie dans un accident tragique survenu à Escrennes, dans le département du Loiret, rapporte La République du Centre. Le drame s’est produit le samedi 2 août dernier au domicile de son père, où l’enfant avait été laissé seul quelques instants avec le rottweiler de la famille, un chien de type catégorie 2, imposant de nombreuses obligations légales à ses détenteurs. Ce jour-là, le père avait quitté la maison avec le frère aîné de l’enfant, âgé de 14 ans, pour faire des courses, selon les éléments communiqués par le parquet d’Orléans.
Des morsures mortelles au visage et au cou
Selon La République du Centre, le garçon est resté seul à la maison avec l’animal d’environ 60 kg. Un voisin a entendu des cris depuis l’intérieur et a immédiatement alerté le père par téléphone. En arrivant sur place, celui-ci a découvert son fils gisant au sol, les morsures mortelles au visage et au cou, principaux points d’attaque du chien. Sur place, ils ont tenté une réanimation d’urgence, en vain. Le jeune garçon est décédé, malgré une intervention rapide des secours.
Le père, dans un état de choc, a asséné deux coups de couteau à l’animal encore menaçant afin de protéger son fils tant bien que mal, sans toutefois parvenir à le neutraliser seul. Les gendarmes sont intervenus et ont utilisé un taser pour le mobiliser et le faire euthanasier par un vétérinaire sur place, par mesure de sécurité. Des analyses seront pratiquées, notamment pour la rage, afin de comprendre le comportement de l'animal, décrit comme calme par le père qui assure que le chien n’avait jamais mordu auparavant.
Le parquet d’Orléans, représenté par Emmanuel Delorme, procureur de la République adjoint, a confirmé l’ouverture d’une enquête pour homicide involontaire. Elle visera à vérifier la possession du permis de détention obligatoire pour un chien de catégorie 2. Des poursuites pour négligence ou défaut de précaution peuvent ensuite être engagées.