Loiret : enquête ouverte après le double meurtre d'une infirmière et de son patient

La maison de l'octogénaire a notamment été fouillée, sans qu'aucun vol n'ait été constaté. (Photo d'illustration)
La maison de l'octogénaire a notamment été fouillée, sans qu'aucun vol n'ait été constaté. (Photo d'illustration) © AFP
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Europe1.fr avec AFP
Une infirmière de 42 ans et son patient de 84 ans sont morts, près de Montargis, dans le Loiret. Le procureur d’Orléans a ouvert une enquête pour double meurtre. 

Une enquête a été ouverte après le double meurtre d'une infirmière de 42 ans et de son patient de 84 ans près de Montargis, dans le Loiret, a annoncé mardi le procureur d'Orléans. L'enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie.

Des traces de coups à l'arme blanche

L'infirmière libérale, mère de deux enfants, a été retrouvée morte dans un champ en bordure de route à Pannes, les mains liées par un câble téléphonique, a indiqué Nicolas Bessone lors d'une conférence de presse. Selon le procureur, des traces de coups à l'arme blanche, retrouvées au thorax et au cou de la victime, sont à l'origine de son décès.

Le procureur a établi un lien avec un second meurtre, celui d'un homme de 84 ans, patient de l'infirmière qui avait l'habitude de lui prodiguer des soins à domicile tôt le matin. Le corps de ce dernier a été retrouvé lundi à son domicile de Châlette-sur-Loing, a environ deux kilomètres de l'endroit où le corps de l'infirmière a été retrouvé. Un chouchou et une broche à cheveux cassée, appartenant à l'infirmière, ont d'ailleurs été retrouvés au domicile de l'octogénaire, ou "à proximité immédiate". La disparition du retraité avait été signalée lundi matin par des proches, inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles.

Les mains tranchées post-mortem

Les enquêteurs ont découvert son corps "au pied de son lit, à la perpendiculaire, caché" sous des couvertures, selon le procureur. Ses mains, tranchées post-mortem, n'ont pas été retrouvées par les enquêteurs. Selon le procureur, ce sont les nombreux coups portés à l'octogénaire, notamment à la tête et au visage, qui ont provoqué son décès. 

Selon le scénario reconstitué par les policiers orléanais, l'infirmière n'a pas été tuée au domicile de son patient. "Elle a été tuée dans le champ ou dans le véhicule", a précisé le procureur. "Toutes les hypothèses sont ouvertes", indique Nicolas Bessone à propos du mobile. La maison de l'octogénaire a notamment été fouillée, sans qu'aucun vol n'ait été constaté.