Les conséquences alarmantes du vol de données des licenciés de la Fédération française de tir
Une vaste fuite de données a frappé la Fédération française de tir. Les informations personnelles de 274.000 adhérents ont été dérobées, suscitant de vives inquiétudes en matière de sécurité et de fraude. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie après ce piratage.
C’est un piratage informatique lourd de conséquence. Il y a dix jours, la Fédération française de tir alertait sur une fuite des données personnelles de ses 274.000 adhérents.
Victime d’une intrusion dans son système informatique, les pirates ont collecté le numéro de la licence, l'état civil du licencié, l'adresse postale et son numéro de téléphone. Cette cyberattaque, pourrait avoir des conséquences importantes en terme de sécurité.
Avec la crainte que ces hackers revendent sur le darkweb ces données à réseaux criminels. Une mine d’or pour ceux qui chercheraient à se procurer des armes. Les voyous auraient alors en possession des milliers d’adresses qu’ils pourraient cambrioler, certains d’y trouver des armes à feu.
Un signalement déjà recensé
Autre problématique, la fraude documentaire. Puisqu’avec l’état civil et le numéro de licence, ils pourraient se rendre dans des armureries et acheter des carabines ou des pistolets. L’inquiétude est grande, d’autant que parmi les adhérents, il y a beaucoup de forces de l’ordre, policiers, gendarmes ou douaniers.
La fédération française de tir a prévenu ses membres. Avec un mot d’ordre : être particulièrement vigilants face à d’éventuels mails, SMS ou appels suspects.
Selon les informations d’Europe 1, la gendarmerie a déjà enregistré au moins un signalement. Celle d’un licencié qui a reçu il y a quelques jours un étrange appel d’un interlocuteur qui lui a demandé si ses armes étaient entreposées dans un coffre-fort.
Concernant le vol de données, la Fédération française de tir a porté plainte. Une enquête a été ouverte.