Le tireur de Virginia Beach venait de présenter sa démission

© GERARDO MORA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
  • Copié
avec AFP
epuis la tragédie, les autorités s'emploient à démentir des rumeurs voulant que le tueur ait été licencié juste avant.  

L'employé municipal qui a abattu 12 personnes vendredi à Virginia Beach avant d'être tué par la police avait présenté sa démission quelques heures seulement auparavant, ont annoncé dimanche les autorités de cette ville américaine.

Interrogé en conférence de presse, le responsable administratif de cette station balnéaire de la côte est des Etats-Unis a confirmé en répondant par une simple affirmative que le tireur, DeWayne Craddock, avait présenté sa démission vendredi avec deux semaines de préavis.  "Il a prévenu ses supérieurs hiérarchiques ce matin-là, vendredi", a déclaré Dave Hansen. "D'après ce que je sais, il l'a fait par e-mail". "Nous sommes en train d'établir où ce courrier se trouve", a-t-il ajouté, sans plus de précisions.

"D'après ce que je sais, le travail de l'auteur (de la fusillade) était satisfaisant"

Dimanche, le président américain Donald Trump - vêtu de manière inhabituelle, en blazer mais sans cravate - a assisté à un office religieux à Vienna, en Virginie, près de Washington, où il a prié pour les victimes de la fusillade. Depuis la tragédie, les autorités s'emploient à démentir des rumeurs voulant que le tueur ait été licencié juste avant.  "Il n'avait pas été licencié, et il n'était pas en train d'être licencié", a martelé dimanche Hansen. "D'après ce que je sais, le travail de l'auteur (de la fusillade) était satisfaisant, il était bien vu par son département et il n'y avait aucune mesure disciplinaire en cours".

Les interrogations perdurent donc sur le mobile de Craddock, un homme d'une quarantaine d'années employé depuis environ 15 ans au service des travaux publics de Virginia Beach. Il a ouvert le feu vers 16h vendredi dans un bâtiment municipal, tirant "à l'aveugle" sur toutes les personnes se trouvant sur son passage.  Comme lui, ses 12 victimes étaient toutes - sauf une - employées de la station balnéaire de 450.000 habitants au sud de Washington, où se trouve également une importante base de la marine américaine.