La jeune fille découverte morte dans le cimetière d'Estagel poignardée et agressée sexuellement

40 enquêteurs sont mobilisés pour l'enquête. Photo d'illustration.
40 enquêteurs sont mobilisés pour l'enquête. Photo d'illustration. © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP
La jeune fille, retrouvée morte dimanche dans un cimetière des Pyrénées-Orientales, avait "le bas du corps dénudé" et portait "une ecchymose", a indiqué mardi le procureur adjoint de Perpignan. 

La jeune fille de 18 ans découverte morte dimanche dans le cimetière d'Estagel, dans les Pyrénées-Orientales, a été victime d'une agression sexuelle et poignardée à cinq reprises, avant de succomber à une asphyxie, a indiqué mardi le procureur adjoint de Perpignan Bruno Albouy.

Les faits se sont "a priori produits dans le cimetière" de cette petite localité, où se tenait samedi soir un bal des pompiers auquel la jeune fille qui "souffrait d'un déficit intellectuel et d'un handicap moteur léger" s'était rendue, a précisé le procureur lors d'un point de presse.

Aucun suspect n'a été identifié

La victime, Prescillia, qui vivait avec sa mère et son beau-père à Estagel, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Perpignan, venait d'avoir 18 ans en mai.  L'enquête n'a jusque là permis d'identifier aucun suspect ni témoin probant.

Si elle n'a pas été violée, la jeune fille a été victime d'une "agression sexuelle ou tentative d'agression sexuelle" comme en atteste le fait qu'elle avait "le bas du corps dénudé" et portant "une ecchymose", selon le procureur adjoint. Elle a été frappée de cinq coups de couteau au cou, a ajouté le magistrat, précisant qu'elle a pu être victime "d'un ou plusieurs agresseurs". L'arme, "un couteau pointu, n'a pas été retrouvée". Mais sa mort, "qui doit se situer entre 3 et 5 heures du matin", a été causée par une "asphyxie", soit qu'elle ait été étouffée, soit du fait de blessures à la veine jugulaire.

40 enquêteurs mobilisés

Prévenue de sa disparition à 3 heures du matin par sa famille, la gendarmerie est arrivée sur place à 3h48 pour y mener des recherches restées infructueuses jusqu'à 5 heures, a expliqué le commandant en second de la section de recherches de la gendarmerie de Montpellier, Stéphan Rudelle. Mais à 09h58, un visiteur se rendant au cimetière y a découvert son corps, lançant l'enquête, qui mobilise désormais "40 enquêteurs à temps plein", a-t-il ajouté.

Le procureur, qui rendait compte des premiers résultats de l'autopsie menée dans la journée, a souligné que tant l'emploi du temps que le profil de la victime et les circonstances de sa mort devaient désormais faire l'objet de recherches approfondies.