Emmanuel Macron est revenu quelques instants sur le meurtre de Lola lors d'une prise de parole à Bruxelles. 1:06
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avec AFP , modifié à
Lors d'une prise de parole à Bruxelles, le président de la République Emmanuel Macron a eu quelques mots au sujet du meurtre de la jeune Lola, 12 ans, dans le XIXe arrondissement de Paris. Il a dénoncé un "crime atroce" et assuré que la famille de la jeune fille avait "besoin du respect et de l'affection de la nation".

La famille de la petite Lola, tuée à Paris vendredi dernier, "a besoin du respect et de l'affection de la nation", a assuré vendredi Emmanuel Macron en marge d'un Conseil européen à Bruxelles. "Je pense surtout aux parents de Lola, à son frère et à son demi-frère, au désarroi de cette famille qui est incroyablement digne et unie dans ce moment", a-t-il déclaré.

"Et je pense qu'elle a d'abord et avant tout besoin du respect et de l'affection de la nation", a poursuivi le chef de l'Etat, alors que les circonstances de la mort de Lola et le profil de la suspecte, de nationalité algérienne, ont suscité de vives critiques à droite et à l'extrême droite, et que les parents de la victime ont indiqué ne vouloir "aucune récupération politique".

"Il y a une enquête sur l'assassinat de la petite Lola et il appartient à la fois aux enquêteurs de donner la lumière, et au gouvernement d'expliquer ce qui a été fait, et de voir s'il y a des décisions à prendre", a souligné le président Macron.

"On est face au mal radical" 

"Qu'est-ce qui nous touche tous ?", a-t-il ensuite interrogé. "C'est l'atrocité de ce crime. Et c'est aussi ce qu'il a à la fois d'inqualifiable et d'absolu : quand on est face au mal radical et qu'on fait l'expérience que c'est possible dans notre société", a poursuivi le chef de l'Etat, estimant que "tous les parents vivent dans leur chair ce que vivent les parents de Lola".

Un rassemblement pour "soutenir famille et proches" de la victime est prévu est prévu vendredi à Fouquereuil dans le Pas-de-Calais, commune d'où est originaire le père de la jeune adolescente, avant des obsèques prévues lundi à 14h30 à Lillers, ville d'origine de sa mère, dans la même département.

Après des appels à manifester venus de l'extrême droite, les parents de la collégienne ont appelé jeudi à la "dignité" et au "respect", en disant "(souhaiter) que les diverses cérémonies se déroulent dans un esprit de sérénité et de calme, loin des agitations politiques et médiatiques".