Joggeuse agressée près de Nîmes : un suspect interpellé et placé en garde à vue
Le 11 janvier dernier, une joggeuse a été poignardée à la gorge et dans le dos lors de sa course, la conduisant entre la vie et la mort. Son agresseur, inconnu, avait pris la fuite mais ce samedi, un suspect a été interpellé et placé en garde à vue. Europe 1 fait le point.
Samedi dernier, une femme de 44 ans a été attaquée au couteau alors qu'elle courait dans un parc de santé à Vergèze, près de Nîmes. La victime a été transportée en urgence absolue à l'hôpital. Son état est désormais stable ce samedi. Un appel à témoins avait été lancé pour retrouver l'agresseur. Et une semaine plus tard, un premier suspect a été arrêté.
Un village plongé dans la psychose
Un jeune homme de 25 ans interpellé chez lui ce vendredi soir dans une commune proche de Vergèze. Il est entendu par les gendarmes de Nîmes, suspecté d'avoir poignarder dans le dos et à la gorge cette mère de famille qui faisait son jogging dans un parc pendant que ses enfants jouaient sur la piste d'athlétisme. Un drame qui a plongé ce village dans la psychose.
"Je fais mon jogging, je pars régulièrement de chez moi et je vais jusqu'à Vergèze justement et j'y vais seule. Donc ça fait peur. J'ai plein de copines qui courent aussi. Alors maintenant on va y aller ensemble, on va faire attention et puis surtout on va prévenir quand on part. Comme quoi ça peut arriver partout et et on est très choquées de ce qu'il s'est passé", témoigne une joggeuse.
Point presse au tribunal de Nîmes prévu ce dimanche
La victime est pour l'instant hors de danger. Son pronostic vital n'est plus engagé. On ne sait pas si elle gardera des séquelles physiques de l'agression. L'homme, entendu dans le cadre d'une enquête pour tentative d'homicide volontaire, pourrait correspondre à la description faite par plusieurs témoins de l'agression.
La garde à vue du suspect, toujours présumé innocent, est censée se terminer ce samedi soir, mais pourra être prolongée. Une conférence de presse aura lieu ce dimanche dans les locaux du tribunal judiciaire de Nîmes, a précisé le procureur adjoint.